Afin de mener à bien leur activité, en raison du contexte actuel, la plupart des entreprises se doivent d’étendre leur rayon au digital et de proposer leur service via internet.
Le commerce en ligne, aussi appelé e-commerce prend donc de plus en plus d’ampleur, et devient même un impératif pour toute société voulant développer son activité. Avant la crise du Covid, la plupart des grandes entreprises vendant des biens avaient déjà une activité bien implantée sur internet.

Cependant beaucoup de TPE et PME commerciales ne proposaient uniquement leur biens dans des points de vente physiques.
La Covid-19 leur a donc obligée à changer leur vision de la vente, et à adapter leur approche commerciale.
Avant la crise sanitaire, seulement 37% des entreprises de moins de 250 employés possédaient un site internet proposant à la vente leurs différents biens et services. Maintenant, presque 70% de ces entreprises ont ouvert leur site, comprenant l’importance de cette pratique, en vue du contexte commercial et concurrentiel actuel. Ce chiffre est en perpétuel croissance comme les entreprises s’aperçoivent qu’il est quasiment indispensable de ne pas avoir une activité digitale de e-commerce.
En effet, les chiffres parlent d’eux-même : après avoir atteint 112 milliards d’euros en 2020, soit une hausse de 8,5% sur un an, les ventes en ligne ont encore progressé de 24,9% entre avril et juin 2021 avec un chiffre d’affaires de 32,4 milliards d’euros.

Toutes entreprises, petites comme grandes, veulent donc profiter de ce développement, et en tirer profit. Elles ne font que s’adapter et suivre les tendances, autrement, elles risquent d’être délaissées par les consommateurs, au profit d’autres entreprises, qui elles, auront su relever le challenge qu’est de se mettre à l’e-commerce.

Ce lancement dans le e-commerce pour certaines entreprises peut être particulièrement profitable pour ces dernières, particulièrement dans le secteur de l’alimentation, relatif à l’élaboration des circuits courts.
La définition du circuit court est la suivante : c’est un mode de commercialisation des produits agricoles qui s’exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire.
Le but est ainsi de réduire au plus possible les différentes étapes de la supply chain afin de limiter l’impact sur l’environnement.
Aujourd’hui, un certain nombre de consommateurs sollicitent de plus en plus les circuits courts au détriment des grandes surfaces: ils sont près de 53% à les favoriser occasionnellement, selon un sondage BVA, et 51% d’entre eux soutiennent l’idée du commerce équitable garantissant un revenu décent aux agriculteurs.

Les différents secteurs ne sont pas touchés de la même manière par cette montée du e-commerce. Pour certaines activités, il est impératif de s’y intéresser, et moins pour d’autres…
Il se trouve que pour trois grands secteurs, il est presque impératif d’exercer une activité digitale dans le but de mener à bien leur commerce.

Le secteur du high-tech est déjà très implanté dans le e-commerce, ce qui peut paraître logique. Qu’il s’agisse de travailler, contacter ses proches ou commander de la nourriture, presque tout passe désormais par un smartphone, une tablette ou un ordinateur : c’est donc un marché très présent dans le quotidien de tous, mais également très concurrentiel. Il est donc nécessaire pour les entreprises de ce secteur d’être au maximum présent pour satisfaire au mieux leurs clients.

La vente entre particuliers est également un secteur dépendant presque exclusivement du e-commerce. Cet outil peut alors servir d’intermédiaire entre vendeurs et acheteurs afin de faciliter l’achat d’articles : les particuliers veulent pouvoir vendre et acheter des produits d’occasion entre eux, pour des raisons économiques mais également écologiques.

Le dernier secteur d’activité très présent dans le secteur du e-commerce est celui de l’écologie. Aujourd’hui, les Français veulent redonner du sens à leur vie en consommant mieux et en respectant l’environnement. On peut alors facilement trouver sur des sites marchands des solutions pour réduire le gaspillage de nourriture ou d’énergie, des aliments bio ou encore des produits de beauté biodégradables. Ce secteur est donc très présent dans le e-commerce et ne cesse de se développer.

Il existe cependant des commerçants ne souhaitant pas se lancer dans ce processus de vente en ligne pour diverses raisons. Selon un sondage réalisé par la chambre de commerce et d’industrie, les raisons pour lesquelles un commerce refuserait de s’étendre pour une activité en ligne seraient les suivantes :
Ne le souhaite pas
Manque de connaissances
Manque de temps
Coûts fixes et commissions
Espérance de CA trop faible

Se lancer dans le e-commerce peut être très avantageux pour une entreprise mais il faut tout de même considérer les différents risques à prendre en compte, qui pourrait alors avoir l’effet inverse de celui attendu : nuire aux activités de l’entreprise.